courrier des lecteurs

 

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Courrier des lecteurs

 

De : jobdekerverot@laposte.net
Date : 19/01/2012 09:49:59
A : homardenchaine@homardenchaine.fr
Sujet : lettre de Job

Il a interrogé le président de la chambre des commères de Morlaix, Monsieur Planchapain (MP) :

JdK : Bon, Alors ce port de plaisance au Diben Monsieur le président, vous le voyez au Nord ou au Sud ?

MP : Au sud bien sûr ! Car c’est là qu’il n’y a pas d’eau, il sera donc complémentaire avec celui de Roscoff.
 
JdK : Et que pensez-vous de son impact sur l’économie locale ?
MP : Super! Un vrai Jack Pote ! Comme chacun sait la plaisance est en plein boum, l’état va faire une super affaire et va vite rentabiliser son investissement, on se demande pourquoi ça n’a pas été fait plus tôt ! D’ailleurs celui de Roscoff est tellement rentable qu’il est déjà question de confier sa gestion aux communes.
 
JdK : Et sur le plan environnemental, qu’en pensez-vous ?
MP : Une merveille, en plein dans les zones humides, on ne peut pas rêver mieux pour un port non ? Et puis ces terrasses avec des parasols en bordure de la zone industrielle, des petits ilots créés au milieu du port avec des palmiers, ça fait rêver ! Sail Emyrates !
 
JdK : Monsieur Le Président, vous êtes donc pour un port à flot à Plougasnou ?
MP : Oh, oui définitivement ! Et il faut qu’il soit le plus grand possible !
JdK : Très bien ! Et quels avantages selon vous d’avoir un grand port à Plougasnou ?
MP : le grand avantage est que plus il sera grand et moins il aura des chances de se faire !
Jdk : Je vous remercie Monsieur le président.

Bonne année 2015 aux lecteurs du Homard.

Job de Kervérot

 

De : jobdekerverot@laposte.net
Date : 18/11/2012 09:49:59
A : homardenchaine@homardenchaine.fr
Sujet : lettre de Job

Plougasnou et les Anonymous

Décidemment, il se passe toujours quelque chose à Plougasnou : Après les cyprès de la place de l’église, la vedette de la gendarmerie et les ratés du PLU et du port de plaisance, pour « corser » encore un peu plus l’affaire, un anonyme fait un don de 3000 euros à la commune pour compenser les frais de justice engendrés par l’annulation du dernier PLU. Du vrai boulevard ! Alors, un propriétaire déçu par l’annulation de son permis de construire ou une personne morale ou physique particulièrement attachée à la construction du port de plaisance, tout le monde s’interroge et y va de son commentaire. Pour d’autres ce sont peut-être aussi les émirats très en vogue en ce moment, Qatar ou pourquoi pas Dubaï, qui, attirés par l’île au palmier prévue pour contrer la houle à l’entrée de la marina, ont souhaité sponsoriser le projet pharaonique breton avec l’espoir d’y venir un jour y séjourner.
En tout cas le maire s’est empressé d’encaisser le don anonyme en priant surement très fort pour qu’il le reste.
A moins que le conseil ne décide d’affecter cette somme à l’achat d’un sonotone pour les compères Yvon et Yvon, afin qu’ils entendent un peu mieux les associations : « Le port se fera coûte que coûte mon cher Yvon », « je dirai même plus, coûte que coûte, le port se fera mon Yvon cher » !
Un peu mesquin tout de même cette modique somme en regard d’un tel projet qui va couter cher aux contribuables et qui eux n’auront aucune retombée directe.

 

De : jobdekerverot@laposte.net
Date : 18/10/2012 15:37:50
A :
homardenchaine@homardenchaine.fr
Sujet : lettre de Job (suite)

DEMOCRATIE A LA CARTE

Décidemment, le port du Diben n’en finit plus de faire couler l’encre et l’argent des contribuables.
La réaction des élus et porteurs de ce drôle de projet, suite à l’annulation du PLU, sont pour le moins suffocantes.
« Atteinte à la démocratie » pour l’un, « validation du projet par les électeurs » pour l’autre, autant de commentaires qui en disent long sur l’état d’esprit de nos élus :
Ainsi donc, il suffirait d’être élu après avoir présenté un projet de projet pour devenir subitement compétent et faire avaler la pilule à tout le monde, vérifiant ainsi l’équation : homo politicus, homo sapiens et dans certains cas, on a pu le vérifier, homo erectus. Heureusement pour ceux qui ne sont pas élus, il n’en est rien ! Et quoiqu’en disent le maire de Plougasnou et le président de Morlaix Communauté, sorte de PPCM de notre agglomération non élu par la population, la démocratie c’est aussi et surtout le droit pour tout citoyen de contester le choix des élus. C’est ce que l’on appelle un état de droit. L’auraient-ils subitement également oublié ?
Aurait-on, en France, sous couvert d’avoir été élu, le droit de faire n’importe quoi ?
C’est bien sûr une nouvelle donne et un signe de saine démocratie que des citoyens puissent se réunir pour contester un projet de cette importance. C’est ainsi, grâce à la vigilance et à la mobilisation de tous nos concitoyens, que nous arrêterons la spirale sans fin de l’endettement à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés.
Et de grâce, que les élus mettent leur égo dans leur poche, qu’ils acceptent d’être contredit, ils gagneront en compétence et s’apercevrons très vite que c’est ainsi que les projets aboutissent en coûtant beaucoup moins cher.

Job de Kerverot

 

De : KERNINON Michel
Date : 18/10/2012 10:18:32
A :
pyb29 
Sujet : PLU PLOUGASNOU

Les motivations du jugement rendus par le Tribunal administratif montrent clairement qu'un certain nombre de paramètres environnementaux avaient été "négligés" par la mairie de Plougasnou et ignorés ensuite par les promoteurs du projet dont Morlaix Communauté devait être maître d'oeuvre.
Désormais, après ce jugement, certes susceptible d'appel, la donne semble complètement différente concernant un projet contesté et contestable à beaucoup d'égards.
De la marina rêvée par certains élus pour des motifs assez obscurs, on a désormais l'espoir de voir se mener la réflexion sur une amélioration possible à la dimension humaine d'un "petit port sympa". Sans dégâts pour notre environnement, sans hypothèque sur les finances locales des communes et nos impôts. Sans risque d'un gâchis pour les générations futures qui ont besoin qu'on leur offre une autre ambition que quelques emplois saisonniers.
Ajouté le 17 octobre 2012 à 23h17

Michel Kerninon
courrier lecteur Le Télégramme

 

De : Claude PORCHER
Date : 18/10/2012 08:07:10
A : Destinataires non révélés:
Sujet : Fwd: Un coup d'arrêt au projet de port de Plougasnou.

À toutes et à tous,

À l'heure des restrictions sans nombre, qui accablent les finances locales, mettent en difficulté, sinon en danger, la satisfaction de besoins indispensables pour la communauté, il est censé de voir tomber à l'eau un projet dont les prévisions d'amortissement du projet payé grassement au cabinet ERNST & YOUNG prévoyaient d'endetter la commune de Plougasnou et Morlaix-Communauté pendant 40 à 50 ans en spéculant sur des loyers supposés de bateaux ventouses de plaisanciers aisés, et une poignée d'emplois induits.
La lutte de nos associations ne protège pas seulement les sites naturels remarquables de notre région, mais aussi l'économie locale contre les cupidités et stupidités les plus criantes et les plus absurdes.
Les élus responsables de tous bords devraient nous savoir gré de leur ôter une douloureuse épine du pied.

Merci de votre compréhension et de votre soutien au juste combat de nos associations.

Cordialement
Sauvegarde du Trégor

 

De : Yves-Marie Le Lay
Date : 18/10/2012 01:39:34
A : Destinataires non révélés:
Sujet : Un coup d'arrêt au projet de port de Plougasnou.

Chèr(e)s toutes et tous,
ainsi le PLU de Plougasnou est annulé et le projet de port au Diben avec son complexe immobilier déguisé, s'il n'est pas annulé et au moins compromis. Cette victoire est celle de trois associations. D'abord l'APPBS qui a porté le dossier. Ensuite celle de Sauvegarde du Trégor et Force 5 qui l'ont soutenu sans faille.
Cette victoire est surtout celle de toutes celles et ceux qui ont toujours continué à faire confiance à ces trois associations. Aujourd'hui elles et ils savent que c'est le combat opiniâtre qui paye, plus que des consensus autour de thèmes et de projets que nous n'avons pas choisis. Nous sommes forts parce que nous nous battons ensemble et sans concession pour nos idées, faibles quand nous cherchons du soutien et des réconforts du côté du pouvoir actuel et passé en croyant les faire avancer.
Notre victoire est aussi un cinglant désaveu pour les élus majoritaires de Morlaix Communauté. Ils ont financé des centaines de milliers d'euros pour des études qui ont été incapables de voir, comme le nez au milieu de la figure, les zones humides marines sur le site projeté pour ce port. Ils ont méprisé nos avis et nos alertes, ils en payent le prix. Ou plutôt, ils en font payer le prix à leurs électeurs contribuables. Dans ce naufrage démocratique, il faut saluer le courage de Christine Prigent et de Michel Le Saint, élus EELV qui n'ont jamais cessé de dénoncer cette gabegie écologique et économique.
Cette victoire est aussi un avertissement aux citoyennes et aux citoyens. Il est encore temps qu'elles et ils disent à leurs représentants que le temps politique n'est plus aux dépenses inconsidérées et superflues. D'autres projets sociaux et économiques méritent plus qu'un port de plaisance hérité des mentalités des années soixante-dix. A elles et eux de s'en souvenir pour le choix de leurs futurs représentants.
Bien cordialement.

 

De : jobdekerverot@laposte.net
Date : 18/10/2012 09:35:20
A : homardenchaine@homardenchaine.fr
Sujet : lettre de Job

PLU de Plougasnou annulé, une aubaine pour Morlaix Communauté ?

Voici donc le PLU de Plougasnou une nouvelle fois retoqué par la justice. La faute au préfet et aux zones humides parait-il. Par voie de conséquence, le projet de port de plaisance a du plomb dans l’aile car sans PLU et cadre juridique fixant les règles du jeu, point d’aménagement possible. Alors n’est-ce pas là en fait une bonne porte de sortie honorable pour la communauté d’aglo qui s’est en fait laissé refiler par la commune de Plougasnou un projet foireux : études de faisabilité sommaires, capacité de 800 places ramenée ensuite à 500, sous-estimation flagrante du coût du projet, concurrence avec Roscoff et Morlaix non prise en compte, entrée du port très difficile pour des plaisanciers par mauvais temps, impact environnemental non évalué.. bref autant de points soulignés par les associations depuis des années et qui finissent petit à petit par éclater au grand jour.
Après plus d’un million d’euros dépensés dans les « études » et à l’heure où les restrictions budgétaires imposent aux ménages et aux collectivités des coupes dans tous les postes de leur budget, voici donc peut-être arrivée l’excuse rêvée qu’il fallait à Morlaix Communauté pour mettre ce mauvais projet en sommeil : Après tout c’est la faute du maire de Plougasnou si le port ne se fait pas et alors dans 18 mois, le candidat(e) de gauche à la mairie de Plougasnou pourra promettre, 13 ans plus tard, un petit port breton sympa à tous ses futurs administrés. Quel gâchis !

Job de Kerverot

 

De : Un plouganiste en colère

Date : 04/04/11 11:26:34

A : homardenchaine@aliceadsl.fr

Sujet : Dans le billet dhumeur....

 

A PLOUGASNOU, DEUX POIDS, DEUX MESURES....

A Plougasnou, un particulier dépose un permis de construire et attend sagement son instruction pour commencer les travaux. Bien mal à lui s'il commence les travaux avant l'accord officiel du permis de construire. En fin de travaux, la mairie de Plougasnou ne manque surtout pas de venir contrôler l'exactitude par rapport au permis de construire...

A Plougasnou, une grande entreprise qui se trouve mise en justice par une association pour un permis de construire litigieux, se permet de commencer les travaux avant le jour du jugement et ne faire fi des réclamations des riverains, sûrs de gagner au tribunal. Et ils ont gagné bien sûr !

Quel que soit le verdict de la justice, cette entreprise aurait dû avoir au moins la décence d'attendre le jugement du tribunal, plutôt que de provoquer les requérants, sûrs du jugement en leur faveur.

Tout cela n'est qu'un début car, si par malchance le port de plaisance de Plougasnou se réalisait, cette entreprise toucherait des droits de compensation scandaleux, c'est à dire des travaux de modernisation qui lui sont impartis, payés par la collectivité, sur le budget des travaux du port (réfection du bassin - remplacement des pompes - prise d'eau à l'extérieur du port - aménagements des abords de l'entreprise - etc...).

Alors, y-aurait-t-il deux poids - deux mesures face à la loi à Plougasnou ? C'est à le croire.
 

UN PLOUGANISTE DE PLUS EN PLUS ECOEURE

 

De : jobdekerverot@laposte.net
Date : 11/02/2011 08:34:43
A : homardenchaine@aliceadsl.fr
Sujet : Lettre de Job

Port du Diben :

Partie de Boules et Patate Chaude !
Le théâtre de Morlaix qui renaît tout juste de ses cendres a du souci à se faire car il a désormais de la concurrence. Lundi soir, c’était sous le chapiteau de la CCI que se déroulait une drôle de pièce.
Le conseil communautaire exceptionnel relatif au port du Diben était en tous points remarquable par la qualité de sa mise en scène et en plus le spectacle était gratuit.
Pour mémoire rappelons que les conseillers communautaires devaient se prononcer pour ou contre des études complémentaires sur le projet du port du Diben, les chères études réalisées depuis l'an 2000 ayant été jugées très insuffisantes par les services de l'état.
Tous les acteurs étaient en place ou presque, les partisans et les opposants, les écologistes, la gauche et la droite morlaisienne et au centre de l'hémicyclique, le cabinet d'études Sopo-Rifik chargé d’évangéliser les élus sur l'avancement du dossier.
Il s’agissait aussi pour le président Yvon Hervé de faire oublier sa maladresse de la semaine passée en ayant voulu forcer la main des élus par l’envoi de convocations avec un courrier embarrassant des partisans du port de plaisance.
Bref, toute la semaine, notre dévoué président PS de Morlaix Communauté avait fait chauffer son portable en téléphonant à ses élus afin d’être sûr de ne pas être pris au dépourvu. Et pour cela, pas de problème, il s’y connaît. Car le dossier est chaud à tel point que certains élus de son propre camp commencent légitimement à s’interroger : En pleine crise financière et sociale, après 10 ans d’études et près de 1 millions d’euros dépensés, les service de l’état considèrent que tout est à refaire. D’autre part, le coût est passé de 17 à 22 millions d’euros et le port Roscoff, dont les travaux ont commencé, vient de voir son estimation passer de 33 à 50 millions d’euros.
C’est donc du lourd et ça ne rigole plus, d’autant plus que deux semaines avant, la patronne Marylise avait prévenu : « le port du Diben doit se faire et il doit être exemplaire ! » Les cantonales arrivent, avec dans la foulée, les présidentielles et les législatives, donc, hors de question de provoquer un « Taulé » ou de révéler aux morlaisiens les incohérences d’un projet porté, soutenu et accepté de longue date par le PS local.
En plus la situation est déjà assez compliquée comme çà sur le canton de Lanmeur ou Yvon Tanguy, le maire de Plougasnou divers droite nommé vice président de Morlaix Communauté par le président PS Yvon Hervé et qui leur a refilé la patate chaude, se présente contre la candidate intronisée en douleur par le PS finistérien.
Le décor est donc planté, du vrai boulevard, et tout ce petit monde qui s’adore et qui s’appelle par son prénom est donc réunit à la CCI pour délibérer.
Et c’est là ou l’on voit qu’en Bretagne, on joue aux boules comme au billard, c'est-à-dire avec les bandes.
Comme c’était prévu, des élus PS ont posé des questions sur l’économie du projet. Ils s’inquiètent. Le président les a écouté et leur a répondu gentiment sans pour autant les rassurer. Les écologistes sont ensuite entrés en scène. Fidèles à leurs principes et plus percutants, ils considèrent le projet insoutenable en soulignant ses incohérences en matière environnementale et sociale. Ils se sont également étonnés des chiffres avancés par le président, qui, visiblement agacé par ces remarques incongrues et cette leçon d’économie à la sauce écologiste, n’a pas hésité à leur répondre en se fâchant :

« On va pas passer la soirée là-dessus » relayé par son vice président chargé du dossier « au jour d’aujourd’hui, on ne peut pas avancer de chiffres avec certitude ». Et voilà le travail !

Bref, ça commençait un peu à chauffer dans la maison communautaire quand le sauveur JL. Fichet est entré en action. « Il faut un port a-t-il affirmé à plusieurs reprises, mais on doit le faire vite ! car sinon, les financements ne seront plus au rendez-vous ». Curieux tout de même cette soudaine envie de vouloir aller vite pour un sénateur, non ? A moins qu’il ne soit déjà au courant du résultat, ce qui ne surprendraient d’ailleurs nullement ceux qui le connaissent bien et qui jouent aussi à la boule bretonne.
Alors et la droite dans tout çà me direz-vous ? Et le maire de Plougasnou pourtant d’habitude si prompt à vanter les mérites de son port de plaisance ? et bien pas un mot, tous plus muets que les carpes des étangs de Mesquéau, même la maire de Morlaix n’était pas là.
Car à droite on sait aussi jouer aux boules bretonnes et on aimerait bien, après la mairie de Morlaix, conquérir la communauté d’agglomération. Quelle délice de voir un président PS d’une communauté d’agglomération se débattre pour défendre un tel projet à l’heure ou l’on supprime des emplois dans les services sociaux finistériens.
Et si le vote à bulletin secret a pu démontrer que désormais le projet du port du Diben ne fait plus l’unanimité au sein des conseillers communautaires (1/3 – 2/3), personne ne sait avec certitude qui a voté pour et qui a voté contre. Bien pratique non, le jour où il faudra rendre compte aux contribuables morlaisiens.
Et là, il s’agira alors de récolter les fruits mûrs, d’autant plus que les municipales seront en ligne de mire.
Rideau et suite au prochain numéro.

Job de Kervérot

 

De : Mimi Du
Date : 03/02/2011 08:21:10
A : homardenchaine@aliceadsl.fr
; jobdekerverot@laposte.net
Sujet : Lettre de Mimi Du - Ceux-ci sont des, ma foi !

Ceux-ci sont des, ma foi !

Tu te rends compte Job, ils veulent supprimer le Far à Morlaix. Nul, Minab ! C'est comme si on supprimait la choucroute à Strasbourg! Et puis ils en ont aussi après le comité de soutien au port d'après le journal. Mais alors qu'est ce qu'on va manger si on a plus rien à mettre dans le far. Restera plus que des patates et des vieux mneus, zut alors. Parait que c'est Agnès qui a commencé et que Yvon est d'accord, pourtant y sont pas du même bord. Va comprendre Job, maintenant c'est comme ça, babort et tribord, memestra. Parait que ca fait du Reuz à Morlaix Communiqué, les gences sont pas contents du tout. Meme plus pouvoir aller rigoler en ville l'été, gratuit en plus. Néké grave Job, on ira à Plougasnou, parait qu'y vont avoir un beau port, on ira voir les bateaux. Des jolis canots ma foi, des yacks Job, des vrais, pas des trucs minab. Ca sera gratuit aussi, formidab non ?

 

Lettre de Job de Kervérot

De : jobdekerverot@laposte.net
Date : 01/02/2011 13:04:42
A :
homardenchaine@aliceadsl.fr
Sujet : Les incompétences de Morlaix Communauté

Les incompétences de Morlaix Communauté
On connaissait depuis l’été dernier les incompétences relevées dans le traitement du dossier de la maison du tourisme à Morlaix, c’est désormais au tour de l’aménagement du Port du Diben de faire des vagues.
Porté depuis l’an 2000 par le maire de Plougasnou et désormais par la soi-disante compétence de la communauté d’agglomération, ce dossier revient en fait à son point de départ. Seul hic dans l’histoire, les presque 1 million d’euros déjà dépensés au titre des études qui n’ont servis à rien ou presque. Cabinets d’avocat spécialisés, juristes, bureau d’études, création opportune d’un Comité de Soutien au Port tout y est passé ou presque mais l’avis des services de l’état vient de tomber :
Absence de plans, besoins mal définis, manque d’analyse sur l’effet des travaux, etc, etc, bref tout est à refaire ou presque.
C’est donc le même constat que les associations, qui ne sont d’ailleurs pas contre un port, n’ont cessé de faire depuis le départ et qui vient d’être confirmé par les services de l’état.
Dans ce contexte, on comprend mieux la fébrilité des porteurs du projet et cette fameuse lettre rédigée par leurs porte-flingues destinée à influencer le vote des élus locaux.
On comprend mieux aussi pourquoi les porteurs du projet ont jusqu’à maintenant réservé leurs informations sur l’aménagement du port à ce seul comité de soutien alors que les riverains de l’anse de Primel, pourtant les premiers concernés par cet aménagement, en étaient privés.
On ne comprend pas en revanche comment certaines personnes représentant une communauté d’agglomération digne de ce nom ont pu utiliser de telles méthodes qui relèvent plus du fait de gens mal élevés que d’élus désirant mener à bien un projet.
Et malheureusement, pendant ce temps là, rien ne se fait à Morlaix, tout ce petit monde discute, se réunit, élabore encore et toujours des plans foireux, le contribuable Morlaisien compte les points et continue de cotiser. Il vient d’ailleurs de recevoir le Bro Montroulez, petite feuille de choux de 8 pages qui l'informe comment sont dépensés annuellement les 47 millions d’euros de nos impôts.
Mais il est vrai aussi que le président de Morlaix Communauté n’est pas élu par ces mêmes contribuables. Il est élu par nos élus.

Job de Kervérot

 

Lettre de Job de Kervérot

De : jobdekerverot@laposte.net
Date : 18/09/2010 13:56:38
A : homardenchaine@aliceadsl.fr
Sujet : lettre de Job

L’Argent ne tombe hélas pas du Ciel !

Les réflexions du comité de soutien au port de Plougasnou sont toujours instructives.
Concernant le projet de port, on y apprend par exemple que d’un coté comme de l’autre ce sont les intérêts particuliers qui prévalent sous couvert de défense de l’intérêt général.
D’un coté les opposants et les riverains qui ne veulent pas d’un si grand port pour préserver leur tranquillité sous couvert de défense de l’environnement et de l’autre les « usagers » qui veulent plus de « facilités pour embarquer et plus de sécurité pour le matériel », sous couvert du développement économique et de l’emploi.

Plus instructifs sont les encouragements adressés par le comité de soutien aux élus de la communauté qui doivent se prononcer sur le projet.
Un peu comme si ce comité doutait désormais de leur soutien au moment ou il faudra vraiment prendre position.
Il est vrai qu’à l’heure ou l’on ferme des écoles et des hôpitaux, ou la justice et la police manquent de moyens, il est tentant pour les élus communautaires de se poser les bonnes questions :
Cet argent est-il bien employé ? Le projet a-t-il été bien étudié ? Le port ne coûtera-t-il pas beaucoup plus cher que prévu ? Le retour sur investissement est-il si évident ?

Et bien que le comité de soutien affirme « Nous voulons un port, ils veulent le payer », l’argent ne tombe hélas pas du ciel et tôt ou tard il nous faudra bien régler les 1600 milliards de dettes de l’état français.
Dans ce contexte, on peut comprendre les hésitations des uns et des autres en ce domaine.

Job de Kerverot

 

Lettre de Job de Kervérot

 

De : jobdekerverot@laposte.net

Date : 15/04/2010 10:44:25

A : homardenchaine@aliceadsl.fr

Sujet : Le projet de port aurait-il du plomb dans l’aile ?

    

Le projet de port aurait-il du plomb dans l’aile ?

 

C’est en tous cas ce que peut faire penser le tract récemment diffusé par le comité de soutien du port à flot.

Quand on se rappelle que c’est à ce comité de soutien et à lui seul que le projet a été présenté en primeur par le maire de Plougasnou, quand on sait que Guy Pouliquen, vice Président de Morlaix Communauté en charge du projet, assiste aux assemblées générales de cette association, on se dit que le comité de soutien est sûrement bien informé et qu’il doit par conséquent avoir des informations que les habitants de Plougasnou et du Diben n’ont pas.

D’où ce tract.

Y aurait-il un maquereau qui coincerait  l’entrée du port et sa faisabilité ?

Mais comment pourrait-il en être autrement tant les informations diffusées sur ce projet par les élus responsables ont été maintes fois contredites par les faits, montrant ainsi l’amateurisme avec lequel ce projet a été conduit depuis le départ.

On nous assurait un port béton de 700 places pour 2007, puis 2008 et 2009, condition indispensable pour assurer l’équilibre de gestion.

En 2008, suite aux injonctions des services de l’état, le projet est profondément remanié en deux coups de cuillère à pot, passe à 500 places désormais rentables et promis aux plaisanciers pour 2011.

Depuis Morlaix communauté reste discret, à l’exception de son vice président, Guy Pouliquen, qui préfère réserver ses informations aux membres du comité de soutien qu’aux habitants de Plougasnou et aux riverains de l’anse de Primel.

Ce tract, qui nous montre un port avec au plus 280 bateaux alors qu’il doit normalement en compter 500, confirme que ce projet n’est toujours pas au point.

Il tend également à faire passer l’idée que sans port de plaisance à flot, point d’avenir pour la commune.

Cette conception de l’économie aujourd’hui obsolète sans une remise en cause complète du fonctionnement des activités de plaisance n’a plus lieu d’être.

Avec 21 millions d’euros, montant dont tout le monde s’accorde qu’il est sous évalué, on est en droit d’attendre des retombées sur l’économie et l’emploi beaucoup plus importantes.

La satisfaction des besoins des plaisanciers par de l’argent public ne saurait prévaloir sur l’intérêt général qui aujourd’hui doit prendre en compte la pérennisation et l’utilité sociale des investissements, ainsi que l’environnement.

On se demande d’ailleurs comment ont fait Locquirec et Carantec pour se développer sans port de plaisance à flot et on constate, y compris à Plougasnou, que des activités peuvent se développer des lors qu’elles sont gérées avec professionnalisme. Malheureusement, rien d’autres n’est prévu à Plougasnou, sauf toujours et encore l’extension de la nouvelle zone industrielle du Diben.

 

Job de Kervérot

 

Tract du Comité de Soutien Port à Flot de Plougasnou (CSPFP)

 

De : jobdekerverot@laposte.net

Date : 21/12/2009 11:30:57

A : homardenchaine@aliceadsl.fr

Sujet : Port du Diben 

 

Port du Diben : Pour Yvon Hervé, les responsables sont les écolos, pas lui !

Après avoir soutenu "coûte que coûte" le projet de port de plaisance de Plougasnou, Yvon Hervé semble commencer à chercher la porte de sortie au cas ou les choses ne se passeraient pas comme prévu.
Tout comme Yvon Tanguy, son vice-président chargé du tourisme et maire de Plougasnou, il lui faut trouver des responsables.
Ils les ont : les amphibiens et autres batraciens, toutes ces petites espèces animales et végétales vivants sur nos côtes et derrière eux, bien sûr, les écolos. Ah, ces écolos, les empêcheurs de tourner, de dépenser et de gagner des ronds, quelle misère !
Nos élus, eux, ne sont pas responsables. Ils occupent pourtant tous les postes de décisions au sein de la communauté, ils sont presque tous d'accord, mais rien ne se passe. Curieux, non ?
Alors que passa ?

-Budgéter 21 mio d'euros pour le port du Diben alors que Roscoff, déjà en pleine eau, dépassera les 41 mio d'euros sans compter les aménagements, est-ce responsable ?

-Vouloir construire un port de plaisance alors que la faisabilité technique de ce nouveau projet n'est pas avérée, est-ce responsable ?

-Faire un port là ou il n'y a pas d'eau, est-ce responsable ?

-Promettre aux Plouganistes un port de plaisance pour 2007, pour 2008, puis pour 2009 et  2010, et maintenant pour 2011 ou 2012, est-ce responsable ?

-Vouloir faire un port à Plougasnou alors que la communauté Morlaisienne n'arrive pas à résoudre les problèmes du port de Morlaix, est-ce responsable ?

-Faire ce genre de port à Plougasnou alors que Roscoff est en train de se construire et qu'il y a des places de libre à Perros et à Trébeurden, est-ce responsable ?

-Engager durablement et sans visibilité les finances publiques pour ce genre d'équipement en pleine crise économique, sociale et environnementale, est-ce responsable ?

-Promettre aux électeurs des projets d'envergure sans avoir la certitude de les réaliser, est-ce responsable ?

-Ne pas prévoir de scénario B pour aménager le port de Primel au cas ou ce port ne se ferait pas, est-ce responsable ?

A l'heure où la dette française s'élève aujourd'hui  à plus de 1400 milliards d'euros, n'est-il pas temps pour nos élus de tous bords de repenser leur manière d'agir en matière de finances publiques et d'aménagement du territoire ?
Que va-t-on laisser à nos enfants ? Du béton, du plastique, des dettes et des algues vertes?

A Morlaix, visiblement, la question ne se pose pas en ces termes, les responsables ce sont les écolos et les batraciens, pas les élus.

Et pourtant, avec 21 ou 41 million d'euros, il y aurait tellement de choses à faire pour développer des emplois durables dans notre région, tout en respectant l'environnement.
Suffirait un peu d'imagination. Mais ça, c'est plus dur à faire fonctionner que la planche à billet et la bétonneuse.

Job Kervérot

 

De : jobdekerverot@laposte.net

Date : 13/11/2009 22:27:00

A : homardenchaine@aliceadsl.fr

Sujet : Lettre de Job

Morlaix Communauté fonce dans le port du Diben en klaxonnant

A l'évidence, Morlaix communauté conduit le projet de port de plaisance les yeux bandés.
Peu lui importe les 600 000 euros déjà dépensés dans les études préliminaires.
Peu lui importe également les frais dépensés pour le cabinet d'avocat Ernst & Young qui ne veut même pas se prononcer sur le coût du projet, et pour cause.
21 millions d'euros budgétés pour le port de Plougasnou alors que Roscoff, déjà en eau profonde et sans creuser, atteint  la somme de 41 millions d'euros sans les aménagements.
Alors, on continue plus que jamais.
Visiblement, le budget, ce n'est pas leur affaire. "Nous irons jusqu'au bout" a d'ailleurs déclaré Guy Pouliquen en charge du dossier à Morlaix Communauté, "sinon ce serait un non sens" a-t-il encore ajouté lors d'une réunion du comité de soutien au port à Plougasnou.
Les riverains de l'anse de Primel, eux, auraient bien aimé rencontrer Guy Pouliquen, pour savoir ce que ce monsieur allait construire devant chez eux.
Peut-être faut-il lui adresser un carton d'invitation pour qu'il daigne se déplacer. Franchement ces riverains, on se demande bien pourquoi ils s'inquiètent ?
Mais non, visiblement, les riverains ne l'intéressent pas, sauf peut-être à Locquénolé.

Job Kervérot

 

01.11.2009

LE DIBEN SACRIFIE… LE DIBEN SACCAGE… LE DIBEN MASSACRE… LE DIBEN MENACE !

http://plougasnou.blogs.letelegramme.com/archive/2009/11/01/le-diben-sacrifie-le-diben-saccage-le-diben-massacre.html

Commentaires

Quid d'une certaine Loi Littoral? Le Diben, et in extenso l'ensemble des côtes bretonnes, sont-ils voués à devenir un bronze-cul à la mode de la Côte-d'Azur ou de la Costa Brava, pour riches retraîtés et "people" véreux (et les indigènes devront choisir l'exil)?
C'est inadmissible.
Je me suis permis de relayer l'info sur mon site personnel.

Ecrit par : Herve P. | 01.11.2009

 

Mail reçu le 18 août 2009

Lettre de Job

Dans le dernier bulletin municipal, les élus de Plougasnou se flattent d'avoir un endettement de 97 euros par habitant alors que la moyenne départementale est de 700 euros et que par conséquent certaines communes doivent être proche et même au delà de 1000 euros.
Y aurait-il dans le finistère des communes à ce point mal gérées et des maires inconscients ?
Quand on sait que l'état surveille de près l'endettement des communes et l'utilisation des fonds publics, on peut se poser la question si le faible endettement de Plougasnou n'est pas en fait une grosse erreur de gestion.
L'emprunt est une des composantes d'un budget communal. Bien utilisé, il permet de financer les investissements lourds d'une commune et repartit la charge de l'investissement dans le temps et sur plusieurs générations. C'est aussi cela la justice sociale.
Il est d'autant plus utile quand les taux sont bas comme en ce moment.
L'emprunt reflète le dynamisme de la commune et permet le plus souvent la création d'activités et d'emplois.
A Plougasnou, c'est mou, rien de tout cela.
Conséquence de cette gestion, les routes ne sont pas entretenues, certaines associations peinent à assurer leurs missions faute de moyens et des équipements collectifs partent à vau l'eau.

Et malgré cela, les impôts ne cessent d'augmenter tous les ans.
Plougasnou, plus que toute autre commune, a tous les atouts pour réussir.
Elle ne doit pas être gérée comme une perception mais comme une collectivité locale ou les habitants sont en droit d'attendre une contrepartie juste et durable de leurs impôts.

Job Kervérot

 

mail reçu le 17.07.09

Lettre de Job :

Pour ma part, je trouve un peu curieux que l'on octroit des permis de construire des places de parking en sous-terrain en bordure de mer sans se poser de questions. La tempête n'aurait-elle pas bon dos dans cette histoire ? En quoi empêcherait-elle la construction de places de parking ?

Les 26 000 euros déboursés à la mairie sont bien peu de chose en comparaison de ce qu'auraient coûté ces places de parking (obligatoires) en sous-terrain.
Il est vrai qu'à Plougasnou, en matière de permis de construire, on peut s'attendre à tout.

Job Kervérot
 

 

mail reçu le 03.05.09

Lettre de Job :

Yvon Tanguy  serait-il irresponsable ?

La question peut se poser suite à ses dernières réunions publiques ou il tente d'expliquer aux personnes présentes que si ça n'avance pas à Plougasnou, c'est la faute des autres..
La faute de l'état et du carcan administratif quand il se fait retoquer son PLU pour la troisième fois, la faute des associations si le projet de port tombe à l'eau, la faute des particuliers qui font des recours contre sa politique d'urbanisme, la faute des gendarmes si la vedette ne peut pas rentrer dans le port du Diben, la faute du président de l'office de tourisme si les hébergeurs plougasnistes ne vont pas à la maison du tourisme...
autrement dit, c'est jamais de sa faute, lui il fait tout bien, ses dossiers sont gérés avec rigueur, son jugement est le bon, c'est un surdoué.
En fait, il faudrait supprimer les associations, les particuliers, l'état, et tout irait bien comme dans le meilleur des mondes.
En attendant, il commence à nous coûter cher notre surdoué, à 50 000 euros le PLU retoqué et à 500 000 euros les études de port, sans compter les frais de justice et d'avocat qui augmentent tous les ans, l'addition commence à être salée.
Mais pas de problème pour notre maire et son adjoint chargé des finances, quand il y en a plus, il y en a encore, ils augmentent les impôts plus qu'ailleurs et comme ça, ils bouclent le budget.
Il font même mieux, à l'heure ou tout le monde tire le diable par la queue, la commune fait des excédents dont ils se flattent et qui servent d'ailleurs à combler le déficit national de notre président. Elle est pas belle la vie ? Les Plouganistes apprécieront.
En attendant , les travaux d'assainissement programmés il y a 6 ans n'en finissent pas de durer au Diben, on creuse là ou l'on vient de reboucher, on bloque les routes pendant six mois, les talus et les bas cotés sont en friche partout dans la commune sauf devant chez lui, bref , tout va bien.
Et heureusement qu'il est en charge du tourisme à Morlaix Communauté, sinon, sûr que cela aurait pu encore être pire.

Job Kervérot

 

 

------Message original-------

De : jean michel petit

Date : 21/01/2009 21:24:10

A : homardenchaine@aliceadsl.fr

 Cher homard
 
 Je trouve votre site assez intéressant, mais pour un bulletin de plougasnou, vous me semblez surtout bloqué sur le diben et en particulier sur les viviers de la meloine ( votre bête noir ) Sur ce sujet je pense que vous devriez vous renouveler un peu on frole l'overdose.Vous ne les aimez pas on la bien compris( rancœurs personnelles????)
Il y a je pense des tas d'autre sujets dont votre site pourrait être l'echo, comme:
 La pollution des cours d'eau( dont celui qui arrive a tromelin )par les rejets d'exploitation agricole, les épandage sauvage et les jardiniers du dimanche
 Le grave Probleme des algues vertes, qui fait tant de ravages
 Certains producteurs bio dont les champs d'exploitation ce trouve a 20 mètres d'une station d'épuration, un comble ( cf geoportail)
 
Je suis sur qu'avec un peut de travail vous pourriez faire un site plus axé sur l'écologie le développement et l'avenir tout entier de notre si belle commune, plutot de vous focaliser sur une entreprise qui essaye de faire des efforts. Meme s'il leur en reste encore a faire...
 
Le collège et le maintient de tout les services sur la commune passe aussi par l'emploi, et non par le dénigrement.

Monsieur Petit, le site attend avec impatience vos articles traitant de tous les sujets que vous évoquez, cela nous permettra de diversifier les sujets traités.

Cordialement.

le homard

 

 

Date : 20/01/2009 12:17:21

A : homardenchaine@aliceadsl.fr

Sujet : Arrêtons le massacre du Diben

Cher Homard,
Merci de toutes vos informations concernant la commune de Plougasnou ainsi que l'extension des activités des viviers de la méloine.
Ce qui se passe dans cet endroit du Diben, proche de la mer, est tout de meme très curieux.
Cette commune est dirigé par un maire qui est par ailleurs vice-président chargé du tourisme à la communauté d'agglomération.
On aurait donc pu s'attendre à ce qu'il apporte un soin particulier aux installations de toutes sortes, de facon à donner envie du Diben et de Plougasnou. Or visiblement, c'est tout le contraire qui se passe. Dans cette zone désormais en voie de sous-développement durable, un commerce a récemment fermé faute de combattants, le tabac Flamanc, et le café du port se voit flanqué devant son nez d'un réservoir géant de butane. Quel attrait touristique pour la commune, quel exemple pour le pays de Morlaix ! sans compter la dangerosité que peut représenter un tel équipement pour les personnes vivant à proximité, dans cette zone urbanisée.
Espérons un sursaut de bon sens de notre premier magistrat, dans cette affaire, comme dans bien d'autres.
Bernard Lermithe

 

 

 

 

 

Lettre ouverte aux élus de Plougasnou ( le 20 août 2006 )

Résident secondaire au Diben depuis 35 années j’ai assisté au cours de mes vacances à la réunion « de concertation » le 9/08/06 organisée à la salle polyvalente au sujet de l’implantation du port de plaisance devenu indispensable pour une vie meilleure.

Quand je dis que je suis un résident « secondaire » c’est qu’il n’y a pas de résidents « primaires » mais bien des résidents plus avertis que moi sur ce qui est utile et nécessaire à la commune. Ceux que j’ai rencontrés m’ont paru consternés en évoquant le sujet, ne voyant pas ce que ce « gros machin » allait leur apporter ou en quoi il constituait un progrès ou une priorité pour la collectivité.

J’ai donc écouté patiemment le discours inaugural de Mr. Le Maire (dont les craintes de rébellion m’ont fait sourire) et l’exposé (très long) de Mr. l’Ingénieur que l’on ne devait surtout pas interrompre.
Il ne m’a pas semblé être en effet dans le cadre d’une concertation mais d’un rapport d’activités en cours dans le style « pour infos sachez que…….. mais de toute façon c’est comme ça !»

J’avais le sentiment d’être convié à la présentation, dans le cadre d’un mariage forcé, d’une fiancée vue de haut, de profil mais surtout pas de face pour ne pas voir le futur en noir !

Aucun montage et encore moins de maquette (paraît-il trop coûteuse !) ne donnaient un aperçu du port, de ses bateaux, de leur forêt de mats impressionnants et de son parking vus par exemple de « l’Abbesse ».
On nous a promenés dans des méandres techniques avec prélèvements bactériologiques et carottages pour vérifier l’étanchéité des assises de la ……future mariée !
Les différentes options tiennent du choux vert et du vert choux et les masses de roches et de sable sacrifiées au dieu béton à coups d’ « euro-millions » sont les mêmes quelque soient les variantes qui se distinguent par une petite touche finale différente.(Pour ma part je préférerais les W-C au nord en raison de l’effet direct du froid sur les vessies……)

Il y a déjà plusieurs années « Mme Bénéteau » PDG des usines du même nom déclarait à une émission TV de grande écoute sur une chaîne nationale que ce n’était pas le manque d’acheteurs potentiels qui manquaient au développement de son entreprise mais bien le nombre d’anneaux en France………. De là à susciter des vocations et à transformer les responsables de l’aménagement du littoral en « Seigneurs des Anneaux » il y une tentation qui m’effleure l’esprit.

Serait-on dans le cadre d’une « Bénéteau-nite » qui à coup de dynamite se transformerait en « bétonite ». Que ne fait-on pas pour apaiser le sommeil des actionnaires et pour favoriser le besoin impérieux pour certains possédants (pas tous) d’avoir après leur 4x4 et leur chasse en Sologne une coque (encore plus grande que celle de son voisin bien évidemment !) pour y faire le coq.
Entre des skis et un bateau de 10- 12 m il y a un point commun c’est qu’ils ne servent que 10 jours par an mais les uns sont plus faciles à ranger que les autres qui nécessitent cet immense panier à œufs qu’est un port de plaisance.

La vocation de Plougasnou et du Diben célèbres pour leurs colonies de vacances est-elle soldée ?
La création d’une école de voile digne de ce nom, d’une entreprise de location de voiliers pour une utilisation plus rationnelle de ces « bijoux-joujoux », d’un centre dédié à la conservation des rivages ou aux randonnées pédestres etc……… serait tout aussi porteuse d’emplois, de vocations et d’espoirs.

Michel J. du Diben

 

Les lecteurs du Télégramme nous écrivent :

27.09.2006

Un port de plaisance au Diben ?

Le projet de port de plaisance au Diben, en Plougasnou, suscite débats et commentaires.

"Libre opinion.
La volonté de la municipalité de Plougasnou cherchant à dynamiser la vie de la commune est tout à fait respectable, certes ; respectable, mais aussi responsable.
La décision de créer 600 anneaux, à laquelle Plougasnou a l’ambition de satisfaire aujourd’hui, trouvera-t-elle grâce demain aux yeux de nos enfants et petits-enfants, dont le patrimoine environnemental aura été saccagé –pour de mauvaises raisons- avec le consentement de ceux qui nous gouvernent !!!
Messieurs les décideurs, je vous le demande, ne laissez pas Plougasnou s’endetter pour plusieurs générations et finir noyée dans son port, entraînant les contribuables dans son malheur.

Un port de plaisance au Diben, oui…, mais un mauvais port sur un mauvais projet, non.
Un port de plaisance au Diben, oui…, mais dans un débordement inutile de béton et d’acier, non.

En dépit de multiples signaux qui lui sont adressés depuis tous les horizons, l’actuelle équipe municipale s’isole –sur ce projet précis- dans une errance coupable.
Echanges, rencontres et dialogue feront pus que force ni que rage ; elle s’y refuse obstinément.

Modifier le PLU ! qui peut croire à l’innocence d’une telle décision dont les arrières-pensées immobilières n’abusent personne ?
Surdimensionner un projet sur la base de statistiques vieilles de plusieurs années comme l’est d’ailleurs son coût estimé (17 millions d’euros !), le tout sous prétexte de rentabilité financière, est-ce crédible ?

La quasi unanimité des opinions pourrait sans doute se faire autour d’un port de 300 places situé dans l’anse Nord-Ouest (Porz-Louarn), où les espaces existent pour aménager parkings, commerces, services et dégagements, sans ruiner davantage que les actuels viviers la perspective d’un site par ailleurs classé. Il bénéficierait en outre d’une topographie plus favorable que l’anse Sud pour le bien des commerces existants qui deviendraient ainsi « de proximité ».
Sans mentionner les riverains qui, au lieu d’être dominés par une forêt de mâtures et de pylônes d’acier barrant toute la côte Sud, les auraient pour la plupart à leurs pieds dans l’option Nord.

Gouverner, c’est prévoir. Messieurs les décideurs, voici une occasion rêvée d’en fournir une preuve exemplaire à vos administrés. Construire ou détruire l’avenir de ce petit port sympa, voilà la question.
Vous avez le pouvoir d’étonner le futur, faites-en bon usage".

Yann LAZENNEC